Au sein du service Environnement d’ECT, les chargé(e)s d’affaires (CAF) occupent une place stratégique. Ils sont à la croisée de l’ingénierie environnementale, l’application de la réglementation des terres excavées et la relation avec nos clients. Leur mission : accompagner les acteurs du BTP dans l’anticipation, la gestion, la traçabilité et la valorisation de leurs terres excavées.
Rencontre avec Mouhamadou Niang, Chaimae Sehbaoui et Ouarda Chihaoui, trois professionnels aux parcours complémentaires, engagés au quotidien pour proposer des solutions sur mesure à nos clients.
Une passerelle entre les études et la réalité du chantier
Les chargés d’affaire pilotent la gestion des terres excavées de nos clients, de la phase d’étude des sols du chantier jusqu’à l’évacuation des terres. Leur rôle est d’assurer l’interface entre les chantiers des clients et les exutoires, notamment en ce qui concerne le suivi et la traçabilité des matériaux, dans le respect du projet d’aménagement final. Leur mission est de valider la caractérisation des terres inertes ou polluées, la qualité du plan de maillage 3D et la bonne mise en filières des terres. Les enjeux sont de taille : le respect de la réglementation et la fluidité logistique des évacuations et au bout du compte la satisfaction des clients. « Chaque chantier est unique. Chaque client aussi. » constate Mouhamadou.
Tout commence par une demande du client pour la gestion des terres lors d’un chantier d’excavation, transmise à notre équipe commerciale. Le service études d’ECT réalise alors une première analyse technique : volumes excavés à évacuer, maillage du chantier, qualité des terres (inertes ou polluées) et coûts d’accueil des terres sur nos sites. Lorsque l’étude est finalisée, les chargés d’affaires prennent le relais pour valider la faisabilité opérationnelle avec le client. « Notre métier est une passerelle entre les études, les chantiers et les clients. » confirme Ouarda. Des échanges réguliers ont lieu avec le client pour s’adapter à son projet, ajuster les données techniques notamment de maillage et cadrer le calendrier des évacuations.
Lorsque le devis de gestion des terres du chantier est signé, l’accompagnement du client se poursuit. L’offre de service d’ECT est clé en main, les chargés d’affaires gèrent ainsi :
- L’accompagnement du client pour l’élaboration de la Déclaration d’Acceptation Préalable (DAP)
- La coordination des différentes filières de traitement (inertes et non-inertes)
- L’organisation du transport, sur demande du client
- La réservation des tours, pour les terres inertes, sur les sites d’accueil ECT
- La mise à disposition d’un technicien environnement ECT sur le chantier du client
- L’implantation ou la vérification du plan de maillage du chantier
- Le suivi du terrassement, la détection d’éventuels problèmes de qualité à l’extraction des terres
- La tenue du journal de chantier
Comme le résume Chaimae : « Notre rôle est d’orchestrer l’ensemble des étapes de la gestion des terres excavées du chantier, avec rigueur et réactivité, pour optimiser la réussite des projets de nos clients »
Développer une relation de confiance avec nos clients
Le rôle des chargé (e)s d’affaires ne s’arrête pas lors de la signature du devis. Lors du chantier, ils restent des interlocuteurs de proximité, disponibles et réactifs. « Être présent, c’est essentiel. On est là pour faire le point, répondre aux questions et éviter les blocages qui pourraient retarder le chantier. » souligne Chaimae.
Chaque retard peut entraîner une perte de temps et donc un surcoût pour le client. Leur mission est donc aussi de prévenir les aléas. Pour cela, ils anticipent les contraintes et sécurisent chaque étape du projet. Comme l’indique Ouarda, « On prend du recul pour mieux rassurer. Le client attend de nous des réponses claires, fiables et rapides. ». Cette relation de confiance se construit au fil des échanges grâce une forte coordination entre les équipes internes et le terrain.
Les chargé (e)s d’affaires jouent aussi un rôle de conseil et d’accompagnement. « Nous sommes aux côtés de nos clients, qu’ils soient terrassiers, transporteurs ou courtiers, lors des appels d’offres. Nous pouvons les accompagner à des rendez-vous en mairie ou des réunions avec leurs clients promoteurs. » ajoute Ouarda. « Notre présence permet de rassurer sur la traçabilité des terres, le respect de la réglementation, la fiabilité de l’opérationnel d’ECT. ».
"Expertise, écoute et intégrité"
Avec entrain et bonne humeur, les chargés d’affaires racontent un quotidien où aucune journée ne ressemble à la précédente. Comme le résume Mouhamadou, « Les jours se suivent mais ne se ressemblent jamais ! » Cette diversité fait la richesse du métier. Suivre le cours d’un projet, depuis les premières études jusqu’aux évacuations finales. Être en lien avec les clients et aller aussi sur le terrain, c’est ce qui rend le poste aussi stimulant. Pour cela, il faut s’appuyer sur des compétences techniques solides, beaucoup de rigueur et une expérience des chantiers de creusement et de terrassement.
« Au-delà de l’expertise technique, il faut aussi savoir écouter, garder son sang-froid et toujours agir avec intégrité » ajoute Ouarda. La vraie force d’un(e) chargé(e) d’affaires, c’est de conjuguer technicité et relationnel, pour créer une relation de confiance durable avec l’ensemble des acteurs du projet.
Innover avec le chantier du Grand Paris Express
« Nous avons tous été embauchés en 2018, pour participer à la gestion du chantier Grand Paris Express chez ECT » remarque Mouhamadou. Ce projet hors-norme a marqué le début de leur aventure professionnelle chez ECT. « C’est un chantier d’envergure, du jamais vu ! »
Les cadences très exigeantes des creusements ont demandé une gestion très précise, pour respecter chaque clause des contrats. « Sur certain sujet, on a dû se réinventer. Il a fallu créer de nouveaux process, gagner en efficacité sur les outils et les méthodes de travail » se souvient Ouarda. « Cela a renforcé le sens à notre métier », conclut Chaimae.
Au cœur de l'économie circulaire des terres excavées
Tous les trois sont issus de formation en génie civil, en environnement ou en aménagement du territoire. Chaimae, Ouarda et Mouhamadou ont d’abord fait leurs armes dans des métiers orientés BTP. Pour Mouhamadou : « Avant, mon job c’était de creuser, de sortir des volumes pour tous types d’infrastructures. Jamais je ne m’étais demandé où allaient ces terres ». Un déclic s’opère lors d’une mission avec ECT. « En tant que prestataire, j’ai découvert le monde « d’après-chantier ». Celui de la gestion raisonnée des terres, de leur traçabilité, et de leur réutilisation pour créer des projets d’aménagement ». Cette prise de conscience qui a orienté sa vision du métier, aujourd’hui.
Ouarda, elle, avait déjà cette sensibilité. « C’était un sujet qui m’importait. J’avais envie d’intégrer une entreprise qui portait ces enjeux. » Après plusieurs missions en tant que prestataire pour un bureau d’études, elle fait le choix de rejoindre ECT en CDI.
Quant à Chaimae, tout a commencé par un stage d’étude chez ECT. Elle a évolué progressivement, passant de chargé d’études au poste de chargé d’affaires.
Aujourd’hui, tous les trois sont convaincus que les terres excavées sont une ressource et que l’environnement fait pleinement partie de leur cœur de métier : « On travaille ensemble, avec la même envie : répondre au mieux aux besoins des clients tout en participant à l’aménagement durable des territoires. »