Les projets d’ECT prennent vie grâce à l’expertise technique et l’engagement quotidien des équipes terrain. Dans les Hauts-de-France, Franck Hennere joue un rôle central comme chef de remblais. Présent sur plusieurs sites des Hauts-de-France, il coordonne, anticipe et veille à la bonne réalisation des travaux. Portrait d’un homme de terrain, passionné par la transformation des sites.
Un parcours forgé par l’expérience et la passion du terrain
Avant de rejoindre ECT, Franck a été pendant huit ans conducteur d’engins pour l’entreprise Legrand, prestataire pour ECT. Il a ainsi participé à de nombreux chantiers de terrassement, dont certains emblématiques comme « L’Œil du Ciel » sur le site de Villeneuve-sous-Dammartin (77). Conducteur de pelle, de bull ou de tombereau, il maîtrise la lecture de plans, la gestion du GPS sur engins et avait l’expérience de l’encarement d’équipes.
Sa dernière mission en tant que prestataire l’a conduit sur le site de Mazingarbe (62), en tant que bulliste. Une expérience décisive : « Ce que j’ai toujours aimé avec ECT, c’est le sérieux, la rigueur des chantiers, le respect des consignes et l’organisation. On m’a donné des responsabilités, on m’a fait confiance. Rejoindre les équipes a été une évidence. »
Un métier de coordination et de proximité
Aujourd’hui, chef de remblais, Franck est un véritable chef d’orchestre de la vie des sites. En lien étroit avec Dimitri Evanno, responsable de secteur, il intervient sur toutes les phases du chantier, du démarrage à la clôture : à partir des plans d’aménagement, il définit la configuration du site. Cela inclut, l’emplacement du poste de réception, la création des pistes, le balisage des zones de déchargement, la sécurité de la circulation des camions et la gestion des fossés.
Quotidiennement, il anticipe les conditions météo. Selon les apports de terres du jour et le phasage des travaux, il planifie les journées des bullistes et travaille avec les agents de réception.
« Être chef de remblais, c’est un rôle de proximité. Je suis sur le terrain, au contact des équipes, des riverains, des collectivités. Je m’assure de la propreté du chantier et participe activement aux visites de contrôle des sites. J’accueille également les prestataires externes, je donne les consignes de sécurité, j’organise les interventions d’entretien (fossés, pistes, chaussées…). Rien n’est laissé au hasard. »
Dans les Hauts-de-France, Franck coordonne actuellement deux sites. À Bruay-la-Buissière (62), il supervise un projet de requalification urbaine et paysagère sur d’anciens terrains déconstruits. Il a récemment recruté un nouveau bulliste, Julien, pour renforcer l’équipe. À Sallaumines (62), il est en charge d’un aménagement visant à sécuriser et améliorer le site où il assure directement l’accueil des terres et leur terrassement.
Un quotidien exigeant et en constante adaptation
Les défis sont nombreux, notamment liés à la météo. « Par temps de pluie, on adapte la stratégie, on change les zones de déchargement, on crée de nouvelles pistes avec des gravats pour assurer l’accès aux camions. En été, on profite du terrain sec pour avancer plus loin sur le site. Chaque jour est différent, il faut être réactif. »
Cette flexibilité est essentielle pour garantir la continuité des apports de terres inertes et la bonne évolution des projets. Franck est également attentif à la qualité des matériaux reçus : « Si une terre ne correspond pas aux critères d’acceptation, on refuse le camion. Et on remonte l’information au service qualité et au chargé de clientèle pour qu’ils alertent le client. La traçabilité, c’est fondamental. »
Donner du sens à son travail
Participer à la transformation d’un site, voir un terrain prendre forme jour après jour, c’est ce qui anime Franck. « Ce n’est pas un métier figé, il faut s’adapter en permanence à la réalité du terrain. Et quand on voit qu’un site devient un parc, un verger ou une forêt urbaine, on se dit qu’on y a contribué concrètement. C’est une vraie satisfaction. »
Il apprécie aussi la relation de confiance instaurée avec les équipes . « On m’a laissé de l’autonomie, on m’a donné les moyens de bien faire. Et ce qui me plaît, c’est le travail d’équipe : agents de réception, bullistes, géomètres, services supports, chacun a son rôle à jouer. »