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Des projets d’aménagement inédits issus de la collaboration entre ECT et A. Grumbach, artiste, architecte et urbaniste

Comment la collaboration entre ECT et AG Territoires est-elle née ? De la rencontre entre Laurent Mogno, le président d’ECT et d’Antoine Grumbach. Et fondamentalement, du partage d’une conviction forte : “La terre n’est pas un simple déblai mais une ressource formidable”.

Cette conviction engendre  un projet au long cours :  les “Belvédères du Grand Paris”. Ces Belvédères constituent un projet unique, artistique, touristique et de loisirs, à l’échelle du grand paysage. Le premier d’entre eux sera les “Yeux du Ciel“, une oeuvre de Land Art métropolitain  sur le site d’ECT à Villeneuve-sous-Dammartin (77) .

Leurs spécificités ? Une implantation en région parisienne, aux limites entre l’urbanisation et la nature. Leur objectif :  concilier la valorisation des terres excavées (opérée par ECT) avec une action artistique de Land Art (conçue par A. Grumbach).

 

“Les Yeux du ciel” :  land art et loisirs

L’œuvre de Land Art d’Antoine Grumbach représente deux yeux, chacun d’une longueur de 400 mètres. “Les Yeux du Ciel” sont dessinés et modelés au sol sur le site d’ECT à Villeneuve-sous-Dammartin. Ainsi, 70 millions de passagers vont pouvoir découvrir cette œuvre d’ “art aérien” lors des atterrissages et décollages depuis l’aéroport de Roissy CDG. Le site d’ECT représente une surface de 130 hectares sur 30 m de hauteur. ECT a mise en oeuvre l’ensemble des terres excavées qui le constituent. Ce site propose donc un espace absolument original pour accueillir cette oeuvre monumentale.

Plus précisément, comme le présente A. Grumbach son créateur : “le dessin de l’œil est fait avec 3 rangées d’arbres soit au total près de 1 200 arbres. Il faut y ajouter les 12 0000 m² de talus plantés autour. Au centre d’un œil, il y aura un labyrinthe végétal et un belvédère, alors que le second iris abritera un espace d’exposition”.

Un projet emblématique des aménagements durables, concertés et autofinancés d’ECT, en Île-de-France.

En effet, “Les Yeux du Ciel” seront ouverts au public et ont vocation à devenir un lieu convivial et familial. Ce projet souhaite ainsi offrir aux riverains et aux habitants de la région des activités culturelles et de loisirs, promenades, expositions, concerts, …

C’est pourquoi, ce projet innovant fait l’objet d’une convention de développement entre la Préfecture de la Région Île-de-France, la Communauté d’agglomération de Roissy-Pays-de-France et les 2 communes limitrophes de Villeneuve-sous-Dammartin et du Mesnil-Amelot.

Ainsi, “les Yeux du Ciel” illustrent bien l’ambition d’ECT d’être un acteur important de l’économie circulaire des terres des chantiers BTP en Île-de-France. Ils sont le symbole de ce cercle vertueux de la réutilisation des terres inertes, pour créer de nouveaux sites culturels et de loisirs.

Découvrez le projet emblématique “Les Yeux du Ciel” à Villeneuve-sous-Dammartin, en cliquant ici

“Les belvédères du Grand Paris” : action artistique, paysagère et circulaire

La collaboration entre ECT et Antoine Grumbach s’étoffe avec d’autres projets, dans le cadre ambitieux des « Belvédères du Grand Paris ».
Ces Belvédères continueront de célébrer la diversité des paysages du bassin parisien. Ils proposent la mise en oeuvre et la mise en forme de nouvelles “collines fabriquées”. L”ensemble de ces collines autour de Paris dessinera un archipel de land art métropolitain.

Antoine Grumbach : “Le volume des terres inertes issues des chantiers d’Ile de France est d’environ 10 millions de m3 par an. Cela représente quatre pyramides de Khéops (2,5 millions de m3). Or, jusqu’à présent, cette réalité n’a engendré aucune réalisation artistique et culturelle à la mesure de cet état de fait.”

Chaque colline se présentera sous forme d’une promenade-jardin avec à son sommet un belvédère et une table d’orientation. Parmi les aménagements et les équipements, nous retrouverons par exemple : amphithéâtres, aires de repos, de promenades et de lecture, gloriettes, jardins suspendus, musées en plein air. Quant à l’accueil des visiteurs, il fera l’objet d’aménagements spécifiques pour cars, voitures ou vélos. Riverains et touristes pourront donc profiter de lieux de promenade, de loisirs et de découverte des panoramas franciliens.

Le nombre total de collines artificielles à aménager n’est pas encore définitif : neuf, dix ou douze. Leurs implantations se situeront dans un rayon de 30 km du centre de Paris. Ces emplacements correspondent, soit à des terrains délaissés, sensibles, soit à des friches industrielles ou à d’anciennes carrières inaccessibles. Ces Belvédères seront donc localisés à la limite entre l’aire urbaine et les paysages agricoles et forestiers.

Antoine Grumbach : “Cette oeuvre multiple de Land Art va ainsi mettre en lumière, à l’échelle de l’Île-de-France, le spectacle de la limite de l’urbanisation au début du XXIème siècle.”

La promenade des Belvédères : l’invitation aux paysages.

A. Grumbach : Au XIXème siècle, Haussmann et Alphand créèrent « Les Promenades de Paris ». En ce début de XXIème siècle, les promenades des Belvédères incarneront la découverte de la variété de paysages surprenants, associant ville et nature, aux limites de l’agglomération parisienne.

Tous les visiteurs trouveront une réponse adaptée à leur intérêt sportif ou culturel. En effet, un grand sentier métropolitain reliera tous les Belvédères en un itinéraire de 200 kilomètres. Cette promenade invitera à mesurer la transformation des territoires et la fragilité de leurs limites.
Enfin, l’ascension de ces collines conduira à la découverte de constructions architecturales toutes différentes. Par exemple une gloriette, un tempietto ou une cabane… et les tables d’orientation indiqueront la provenance des terres.

 

Le projet des Belvédères réconcilie action artistique paysagère de Land Art et valorisation dynamique des terres excavées. Il célébrera une forme d’identité métropolitaine du XXIème siècle soucieuse d’associer industrie circulaire, écologie et identité culturelle.

Dans son ouvrage “La terre comme matériau”, A. Grumbach retrace le cheminement intellectuel, sensible et artistique qui l’a conduit à considérer les terres excavées comme un matériau, celui des Belvédères du Grand Paris.